"Ce n'est pas la CGT qui fait la loi dans le pays" a affirmé Manuel Valls mercredi, lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Le Premier ministre a assuré qu'il n'y aura "pas de retrait de la loi Travail" et que son article 2, qui concerne la hiérarchie des normes, ne sera pas modifié.
"Lever les blocages". Manuel Valls a également déclaré qu'aucune option ne serait écartée pour assurer l'approvisionnement en carburant dans le pays : "il faut lever les blocages", a-t-il dit, alors que 11 dépôts de carburant ont été "libérés" par les forces de l'ordre.
"Le chantage des grévistes". Il a par ailleurs estimé que les menaces de grève dans les centrales nucléaires relevaient "d'un jeu étrange, celui de vouloir faire peur aux Français" et souhaité que les citoyens cessent de subir "les chantages" des grévistes. "Nous agissons pour les Français et pour que notre économie ne soit pas asphyxiée par les agissements de quelques-uns", a-t-il poursuivi.
Six des huit raffineries françaises sont désormais à l'arrêt ou au ralenti, en raison d'un mouvement de grève prévu jusqu'à vendredi. La CGT exige le retrait immédiat de la loi Travai, déjà adoptée en première lecture à l'Assemblée nationale grâce au recours de l'article 49-3 de la Constitution.