Alors que le vote de la réforme constitutionnelle sur l'état d'urgence et la déchéance de nationalité aura lieu mercredi à l'Assemblée nationale, le message est clair. "La menace terroriste (était aujourd'hui) sans doute encore plus importante qu'avant le 13 novembre", a déclaré mardi le Premier ministre Manuel Valls après avoir assisté à la réunion de groupe des députés PS.
Réforme constitutionnelle. "Face au terrorisme, face à la menace, qui n'a jamais été aussi importante (...) sans doute encore plus importante qu'avant le 13 novembre (...), il faut prendre les décisions qui s'imposent", a déclaré le Premier ministre, alors que le vote de la réforme constitutionnelle sur l'état d'urgence et la déchéance de nationalité aura lieu mercredi à l'Assemblée nationale.
"Mettre en difficulté le gouvernement". Le Premier ministre a également prévenu les députés socialistes que voter contre la réforme constitutionnelle revenait à "mettre en difficulté le gouvernement et mettre en minorité le président" François Hollande. "J'en appelle au rassemblement, car c'est une responsabilité vis-à-vis des Français et du pays", a déclaré Manuel Valls, jugeant que l'"essentiel" est de faire voter la réforme constitutionnelle, selon des propos rapportés par un participant.