Le parlement grec a approuvé, dans la nuit de samedi à dimanche, le référendum proposé par le gouvernement d'Alexis Tsipras sur la dernière offre d'accord faite par les créanciers (UE, FMI) à la Grèce. Un coup de théâtre dans ce dossier qui monopolise l’attention de tous les dirigeants européens. Manuel Valls, invité du Grand Rendez-vous Europe 1-iTELE-Le Monde, a estimé dimanche que "le terrorisme a voulu frapper la Tunisie car c’est un pays qui a réussi sa révolution démocratique, qui a écarté l’islamisme radical. Donc nous devons aider la Tunisie".
"Un plan d’action a été préparé avec les Tunisiens". Les aider, oui, mais comment ? "Les Tunisiens savent qu’ils peuvent toujours compter sur la France. Les liens entre nos deux pays sont fraternels. Nous sommes prêts à accentuer notre coopération de sécurité, notamment pour que la frontière avec la Libye puisse être mieux protégée. Un plan d’action a été préparé avec les Tunisiens : formation, fourniture d’experts, coopération dans le domaine des forces spéciales, fourniture d’équipements spécialisés... Nous allons poursuivre ! Nous voulons soutenir la Tunisie sur le plan économique."
"Il faut que les Français puissent se rendre en Tunisie". Depuis les printemps arabes, le secteur du tourisme est en pleine crise. Cela s'était encore un peu plus compliqué après l'attentat du musée du Bardo, il y a deux mois. Le dernier attentat va encore accentuer le problème. "Le terrorisme s’attaque au tourisme car c’est une donnée essentielle de l’économie (tunisienne, Ndlr). Il faut que les Français puissent s’y rendre sans crainte pour leur sécurité. Pour cela, il faut travailler avec les autorités tunisiennes, d’où notre coopération sécuritaire. Pour les Français qui sont actuellement en Tunisie, nous avons réuni hier au quai d’Orsay (samedi, Ndlr) les professionnels du tourisme, qui proposent un retour anticipé sans frais supplémentaire", a annoncé Manuel Valls.
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Attentat en Isère : Manuel Valls invité du...par Europe1fr