C'était la première fois qu'elle s'exprimait depuis son limogeage de la direction des Républicains. Sur TF1, lundi soir, Virginie Calmels s'est dite "soulagée à titre personnel" d'avoir été débarquée de son poste de numéro 2 par le président du parti de droite, après avoir expliqué dans les colonnes du Parisien, dimanche, qu'il n'était pas assez rassembleur. "Je suis peinée pour cette famille de la droite qui éclate sous nos yeux (mais) heureuse de reprendre ma liberté de parole et ma liberté d'action", a-t-elle expliqué.
"Ligne unique, identitaire et populiste". "Ce n'est pas un problème disciplinaire, c'est un problème de ligne politique", s'est-elle défendue, citant en exemple la "ligne unique, identitaire et populiste". Mais l'adjointe au maire de Bordeaux a aussi cité l'affaire Darmanin, le maintien de Thierry Mariani chez Les Républicains ou encore les propos tenus devant des étudiants de l'EM Lyon.
Le tract, "digne de Jean-Marie Le Pen il y a 30 ans". Parmi les autres raisons de sa prise de distance avec Laurent Wauquiez, Virginie Calmels explique qu'il a "rompu [leur] pacte de confiance en travaillant seul" et qu'il n'a pas suivi les recommandations de Nicolas Sarkozy, lequel a insisté lundi sur la nécessité du rassemblement chez LR.
Le dernier épisode en date l'a convaincue de critiquer ouvertement celui avec qui il formait un tandem depuis moins d'un an : l'affaire du tract intitulé "Pour que la France reste la France", un tract "digne de Jean-Marie Le Pen il y a 30 ans, (…) du gros rouge qui tache", a-t-elle taclé.