"Il y a un enthousiasme pour ma candidature" : sur Europe 1, CNews et Les Échos, dimanche matin, Éric Zemmour s'est félicité d'un engouement autour de la possibilité de le voir candidat à l'élection présidentielle, décision qu'il n'a pas encore prise (et encore moins officialisée). "Je choisirai au moment", a-t-il indiqué lors du Grand Rendez-vous, interrogé sur ses velléités politiques, sur lesquelles circulent de nombreuses rumeurs depuis plusieurs semaines.
La perspective d'une "trahison"
Encore une fois, Éric Zemmour a donc éludé les questions sur sa possible candidature, tout en considérant l'éventualité de porter une "trahison" s'il ne se présentait pas. "Si je n'y allais pas, je décevrais beaucoup de gens, ça c'est sûr. Et ça sera pris comme une désertion, une trahison, etc. Ça compte dans ma prise de décision."
Relancé sur les risques d'être perçu comme porteur d'une trahison en cas de renoncement, le polémiste a répondu indirectement. "J'espère que dans ma vie je n'ai pas à montrer ces défauts-là", a-t-il glissé dans un sourire. L'auteur de La France n'a pas dit son dernier mot est crédité d'environ 10% d'intentions de vote dans les dernières enquêtes d'opinion, alors qu'il ne s'est pas déclaré.