Chaque année 320.000 cancers sont diagnostiqués en France. Pus de la moitié de ces patients vivront encore cinq ans après et "au moins 120.000 guériront", selon un rapport de l'Institut national du cancer (INCa) rendu public jeudi.
Ce rapport sur la survie des patients atteints de cancers en France rappelle qu'"il n'y a pas un, mais des cancers avec des évolutions différentes". "Certains cancers de plus en plus nombreux guérissent ; certains conservent un pronostic sombre ; d'autres évoluent à long terme telles des maladies chroniques", y lit-on.
"Plus de cent mille personnes guérissent chaque année. Des centaines de milliers de personnes continuent ainsi à vivre après leur cancer, il faut s'en occuper", souligne le Pr Dominique Marananchi, président de l'INCa. "Il faut permettre aux personnes de réintégrer la société et de réintégrer la vie", insiste-t-il.
Le Pr Dominique Marananchi rappelle que les cancers diagnostiqués lors d’un dépistage sont ceux qui se guérissent le mieux. Les cancers de la prostate, du sein, du testicule, de la thyroïde, et le mélanome ont le meilleur pronostic. La survie à cinq ans est supérieure ou égale à 80%.
Les cancers du côlon-rectum, de la bouche, de la vessie, du rein, de l'ovaire et de l'utérus (corps et col) font partie des cancers de pronostic intermédiaire (33 % des cas de cancer) avec une survie à cinq ans allant de 20 à 80 % selon le type de maladie et surtout son stade d'extension.
Il y a aussi les tumeurs de mauvais pronostic (17 % des cas de cancer) pour lesquels la survie à cinq ans est inférieure ou égale à 20 % : poumon et plèvre, foie, pancréas, œsophage, système nerveux central.