Inégalité face au diagnostic. Des chercheurs de l'Université McGill de Montréal ont voulu comprendre pourquoi il y avait une telle différence de taux de mortalité entre les hommes et les femmes victimes d'infarctus. Leur conclusion : les femmes ont davantage de risques de succomber car elles sont souvent victimes de mauvais diagnostics, leur malaise étant attribué à une crise d'angoisse.
Aux urgences. Les chercheurs dont les conclusions sont publiées lundi dans le Journal de l'Association médicale canadienne, ont constaté qu'en moyenne, on pratiquait plus rapidement des électrocardiogrammes et des défibrillations sur les hommes que sur les femmes. Les chercheurs ont expliqué cette différence de traitement par le fait que les patients qui se présentaient aux urgences pour des douleurs thoraciques d'origine autre que cardiaques sont le plus souvent des femmes. "Ces résultats suggèrent que le personnel affecté au triage (la répartition des malades, ndlr) est plus porté à écarter l'origine cardiaque du malaise chez les femmes qui présentent des symptômes d'anxiété", a souligné Dr Pilote.