Perturbateurs endocriniens ou polluants, les études qui montrent la présence de pesticides dans les pommes, les salades ou encore les vins ne cessent de se multiplier. Une problématique d'autant plus d'actualité qu'a lieu actuellement le Salon de l'Agriculture, à Paris.
Prendre conscience des ravages des pesticides. Céline Hess-Halpern, avocate spécialisée en droit de la santé, a expliqué dans Il n'y en a pas deux comme elle jeudi, qu'"une fois qu'on a pris conscience que l'on mange des choses chimiques (...) c'est déjà un premier pas". Dans son ouvrage Tout ce qu’on nous fait avaler, elle explique qu'il faut être prudent, dès lors qu'on "ne maîtrise pas les additifs et l'ampleur de leurs conséquences". Et si la solution passait définitivement par le bio ?
"Un engagement auprès du consommateur". "Trop cher", "pas vraiment bio", les critiques ne manquent pas pour qualifier les produits issus de l'agriculture biologique. Stéphanie Pageot, présidente de la FNAB (Fédération Nationale d'Agriculture Biologique), se veut rassurante. "Aujourd'hui, le bio est ultra surveillé. On a des contrôles une fois par an et des contrôles inopinés", confie-t-elle. "C'est un vrai engagement auprès du consommateur", affirme Stéphanie Pageot tout en expliquant que le bio est une pratique des producteurs qui passe par une "non utilisation de produits chimiques de synthèse et d'OGM sur toute l'exploitation".
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