C'est un petit dôme rigide de la taille du sein à reconstruire qui est glissé sous la peau avec des tissus graisseux prélevés sur la patiente. Les tissus vont ensuite se régénérer naturellement en six mois pour former un sein. "Lorsqu'on fait une reconstruction mammaire avec un implant de silicone, à terme, on a un implant mammaire qui doit être changé environ tous les dix ans. Le nouveau dispositif, lui, va disparaître en 18 à 24 mois", explique Pierre Guerreschi, chirurgien plastique, est responsable de l'essai clinique au CHU de Lille.
Une prothèse accessible d'ici à trois ans
Beaucoup de femmes, touchées par un cancer du sein, aimeraient bénéficier de cette prothèse. Julien Payen, cofondateur de Lattice Médical, affirment que les femmes concernées peuvent participer aux tests. "Pour que les patientes puissent vérifier si elles sont éligibles à l'essai, elles peuvent prendre contact avec le CHU de Lille, au service de chirurgie plastique ou au service de gynécologie. C'est ensuite le CHU de Lille qui reviendra vers elle pour une première consultation", détaille-t-il.
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Les patientes devraient avoir accès à cette prothèse nouvelle génération d'ici à trois ans.