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Covid-19 : face à la cinquième vague, Véran martèle "l'urgence" à se faire vacciner

Céline Géraud, édité par Solène Leroux - Mis à jour le . 2 min

Alors que l'Organisation mondiale de la santé, redoute 700.000 morts supplémentaires en Europe d'ici au printemps, les chiffres de l'épidémie en France sont inquiétants. Il y a eu 30.000 nouveaux cas ces dernières 24 heures en France, contre moins de 20.000 il y a une semaine. Plusieurs voix s'élèvent pour un élargissement de la troisième dose de vaccin.

On le constate chaque jour un peu plus. L'épidémie de coronavirus en France est en pleine explosion et les compteurs s'emballent. Le ministre de la Santé, Olivier Véran , a dévoilé mardi après-midi un chiffre alarmant à l'Assemblée, il y a eu 30.000 cas de contamination au Covid-19 sur les dernières 24 heures en France. Pour mémoire, il y a sept jours, nous étions un peu moins de 20.000 nouveaux cas. "C'est une hausse très importante des contaminations qui attestent, si c'était nécessaire, que nous sommes bel et bien, hélas, dans une cinquième vague épidémique", a déploré le médecin. "Il est donc urgent de se vacciner et il est urgent de recevoir son rappel quand on est appelé à le recevoir son rappel", a-t-il insisté.

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Six millions de Français non vaccinés

Pour tenter de contenir cette cinquième vague , Emmanuel Macron préside mercredi un conseil de défense sanitaire. Les derniers chiffres atteignent un niveau jamais atteint depuis la mi-août, en pleine quatrième vague. En conséquence, le taux d'incidence, lui aussi, grimpe. Il est désormais de 171 à 191 cas pour 100.000 habitants. Olivier Véran l'a rappelé, six millions de Français ne sont toujours pas vaccinés, ce qui engendre un risque douze fois plus élevé d'être contaminé. La campagne de rappel pourrait donc être amenée à s'étendre rapidement. Reste à savoir pour quelle tranche d'âge. "J'ai toujours défendu une troisième dose élargie pour tous, à six mois de la deuxième dose", rappelle Benjamin Davido, infectiologue à l'hôpital Raymond-Poincaré.

"Pourquoi ? Parce qu'il y a une perte des anticorps et que si on les perd, on est plus à risque de se contaminer. Et donc, on fait circuler le virus", souligne-t-il. "La personne, le jeune parent de 40 ans qui est à plus de six mois de sa deuxième dose, il risque de se contaminer et donc de contaminer son enfant ou d'autres adultes : bref, de faire circuler les virus." L'infectiologue critique également le fait d'avoir enlevé trop tôt les masques. "La décision d'enlever les masques à l'école au début de l'automne n'a pas été une bonne décision et a contribué à faire circuler le virus. Aujourd'hui, on s'aperçoit que lorsqu'on lâche la pédale de frein, et bien la voiture glisse dans le fossé", fustige-t-il.

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6.000 classes fermées

Preuve que le virus circule plus que jamais, 6.000 classes, de primaire majoritairement, sont fermées mardi, soit 2.000 de plus que vendredi dernier. En avril dernier, juste avant la fermeture des écoles au pic de l'épidémie, ce chiffre s'élevait à près de 12.000. En attendant, il n'y a jamais eu autant de classes fermées depuis la rentrée 2021.

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