Le dilemme pour l’exécutif reste le même : freiner l'épidémie tout en préservant l'économie. Pour cela le Conseil de défense sanitaire devrait revoir à la baisse la durée d’isolement des cas contact, qui peut aller jusqu’à 17 jours aujourd’hui, si l’on partage le domicile de la personne contaminée.
Le gouvernement souhaite ainsi éviter une paralysie du pays, car compte tenu de la flambée des contaminations, le nombre de cas contact pourrait atteindre prochainement un million de personnes, avec des conséquences évidemment importantes sur l’économie.
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Pass vaccinal valide dès la première injection
Le projet de loi sur le pass vaccinal sera lui présenté en conseil des ministres, avec une entrée en vigueur espérée à la mi-janvier. Pass vaccinal qui pourrait être rendu valide pour les nouveaux vaccinés dès la première injection mais qui pourrait en revanche devoir être complété par un test négatif pour accéder à certains lieux jugés à très haut risques, comme les discothèques.
Des restrictions pour le Nouvel An ?
Enfin, la durée entre la dernière dose reçue et la dose de rappel pourrait à nouveau être réduite à 3 mois, contre 4 actuellement. A cela s'ajoute l’autre sujet sur la table : ce sont les restrictions éventuelles pour la soirée du Nouvel An. Va-t-il y a voir ou non un couvre-feu imposé le 31 au soir ? Le Conseil scientifique l’envisage et l’idée sera en tout cas débattue cet après-midi.
Emmanuel Macron souhaitait surtout éviter les restrictions pour Noël mais il aura moins de scrupules pour le Nouvel An, s’il estime que la situation l’exige. Le président de la République agit selon une approche "rationnelle", fait-on savoir du côté de l’Élysée. Il baserait ses décisions sur trois mots-clés : adaptabilité, pragmatisme, et proportionnalité.