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Covid : la vaccination ouverte aux 5-11 ans à risque à la "mi-fin décembre", selon Véran

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Véran
La vaccination sera probablement ouverte aux autres enfants en janvier de façon "progressive et facultative" (Illustration). © Thomas COEX / AFP

Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé ce vendredi que la vaccination contre le Covid-19 des 5-11 ans à risque de développer des formes graves sera ouverte à la "mi-fin décembre". Pour les autres enfants, elle le sera probablement en janvier de façon "progressive et facultative"

La vaccination contre le Covid-19 sera ouverte à la "mi-fin décembre" aux enfants de 5 à 11 ans qui sont à risque de développer des formes graves et probablement aux autres enfants en janvier de façon "progressive et facultative", a annoncé ce vendredi le ministre de la Santé Olivier Véran. La Haute autorité de Santé "a déjà proposé que nous puissions ouvrir en priorité la vaccination aux enfants de 5 à 11 ans qui sont à risque de faire des formes graves. Nous pourrions l'ouvrir à compter de la mi-à fin décembre", a déclaré le ministre sur la radio France info.

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"Très peu de cas graves chez les enfants"

"La décision n'a pas été formellement prise mais il n'y a pas de raison de ne pas le faire", a-t-il ajouté. Concernant les enfants qui ne sont pas à risque, "la HAS ne s'est pas encore prononcée, elle a besoin d'un peu plus de temps pour nous dire si le vaccin est parfaitement sûr et efficace et si la balance bénéfices/risques est positive, auquel cas nous ouvrirons la vaccination aux enfants probablement au début du mois de janvier, de façon progressive et facultative", a-t-il poursuivi.

Selon Olivier Véran, l'incidence sans précédent chez les 6-10 ans, de 750 cas pour 100.000 enfants de la même classe d'âge, s'explique par le fait que "les enfants ne peuvent pas aujourd'hui être vaccinés". "Il y a très peu de cas graves chez les enfants, mais ils peuvent transmettre le virus", a-t-il dit. "C'est ce qu'on appelle un effet cocooning : quand on protège et qu'on limite la diffusion du virus dans les populations qui ne font pas de formes symptomatiques, on évite la diffusion vers les populations les plus fragiles", a-t-il conclu.

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