Les Alpes-Maritimes attendent d'être fixées sur leur sort. Alors que l'épidémie de coronavirus est particulièrement virulente dans le département, le gouvernement devrait annoncer ce week-end ou lundi de nouvelles mesures, comme un confinement localisé le week-end. "Je crois pouvoir dire que les deux prochains week-ends seront des week-ends de confinement", confirme de son côté à Europe 1 le maire LR d'Antibes Jean Leonetti, qui s'est entretenu la veille avec le ministre de la Santé Olivier Véran. Cette mesure ne devrait pas concerner que la ville de Nice, selon l'élu.
Mais Jean Leonetti fait part de son désaccord avec cette décision "déjà prise". "Je suis opposé à ce confinement parce que c'est un pis-aller", cingle-t-il. "C'est une méthode par défaut, parce qu'on n'a pas donné les moyens hospitaliers et les moyens de vaccination. Si on vaccinait de manière massive, on n'aurait pas besoin de faire ces "stop and go" et cette permanence de confinements et de déconfinements".
Le confinement est "une méthode archaïque"
"On nous a déjà fait le coup avec le confinement à 18 heures. On nous a dit 'vous allez voir, ça va être efficace', et un mois après, l'efficacité est nulle", poursuit l'invité d'Europe 1. Pour Jean Leonetti, "ces mesures de confinement partiel ont une efficacité sur le plan sanitaire très limitée et sont extrêmement pénalisantes sur la vie sociale". Et de conclure : "C'est la raison pour laquelle il me semble qu'on devrait agir plus médicalement. On sait très bien que c'est traiter, dépister et vacciner qui sont les bonnes méthodes. Le confinement, c'est une méthode archaïque qu'on utilise par défaut parce qu'on ne peut pas être efficace."
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Pourtant, insiste-t-il, plusieurs élus de villes moins touchées avaient proposé au gouvernement des "solutions alternatives". "Malheureusement, on n'a pas assez de vaccins", regrette l'édile. "Moi, ça me paraîtrait assez normal que dans les zones qui sont particulièrement exposées, on ait deux fois plus de vaccins qu'ailleurs". Plus globalement, le maire LR regrette le manque de concertation du gouvernement. "On n'est pas dans la concertation. On nous a gentiment informé de ce qui allait se produire dans les semaines à venir", s'agace Jean Leonetti.