Crème solaire : l'Anses veut simplifier les indications sur les emballages pour mieux aider le public
Les emballages de crème solaire vont bientôt changer. À la faveur de la Commission européenne, l'ANSES recommande de nouvelles indications pour permettre une meilleure visibilité sur les emballages. Objectif : simplifier les indications pour les rendre plus accessibles au grand public.
Avant de partir à la montagne ou à la mer, la crème solaire peut être vue comme la crème indispensable pour se protéger contre les rayons du soleil. Mais attention, l'ANSES, l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, publie de nouvelles recommandations sur les crèmes solaires, et notamment sur les facteurs de protection solaire (SPF) qui sont indiqués sur les flacons.
>>LIRE AUSSI - Un tiers des crèmes solaires pour le visage ne protègent pas assez, alerte l’UFC-Que Choisir
Simplification
Objectif voulu par la commission européenne : rendre plus lisibles ces indications par le grand public. Actuellement, si vous prenez un tube de crème solaire, trois indications d'efficacités différentes sont signalées. Le SPF, 30 par exemple, le logo contre les UVA, responsable du vieillissement de la peau, et si la protection est forte ou faible. Un trop-plein d'informations juge l'ANSES.
Ce que veut l'organisation, "c'est que l'on mette une seule information uniquement protection faible, moyenne ou haute", explique Cécile Druet, directrice adjointe de l'évaluation des risques à l'ANSES. "Les chiffres disparaissent, comme ça, c'est beaucoup plus simple pour le consommateur et il s'y retrouve en un coup d'œil", poursuit-elle.
Éviter la crème solaire pour les enfants
En parallèle, l'autorité sanitaire préconise aussi d'interdire les produits dédiés aux enfants. "Une maman qui voit crème solaire spéciale enfant peut se dire 'mon enfant sera vraiment bien protégé avec cette crème'. Mais en fait, ce qui important, c'est de lui mettre des vêtements couvrant, le chapeau, l'ombre. L'utilisation d'un produit de protection solaire doit rester une solution de dernier recours", insiste Cécile Druet.
Par ailleurs, l'ANSES recommande de préciser la quantité de produit à appliquer. Par exemple, pour un adulte, il faut étaler six cuillères à café pour être protégé.