Masques coronavirus 1:39
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Carole Ferry, édité par Pauline Rouquette , modifié à
À deux jours du déconfinement, la secrétaire d'État à l'Économie, Agnès Pannier-Runacher, s'est exprimée vendredi sur la disponibilité des masques de protection et le coût réel qu'ils représentent pour les consommateurs. Masques distribués dans les transports, en vente chez les commerçants... Le gouvernement s'est voulu rassurant, estimant qu'il y en aurait pour tout le monde.

Ils seront obligatoires dès lundi dans les transports en commun sous peine d'une amende de 135 euros, et recommandés dans l'espace public. Les masques font l'objet de toute les attentions, chacun de nous veut s'en procurer. Vendredi, le gouvernement s'est voulu rassurant, et a assuré qu'il y en aurait pour tout le monde. Mais à quel prix ?

Au total, dix millions de masques seront distribués dans le métro, les bus, les tramways et les trains pour laisser le temps à chaque Français de s'équiper. D'autres seront distribués par les entreprises ou les mairies, ou encore aux agents des services publics de l'État, aux élèves des collèges (les seuls pour qui le port du masque est obligatoire), et aux personnes en situation de précarité.

Buralistes, grande distribution, pharmaciens...

Hors de ces distributions, il sera bien sûr possible d'en acheter dans les commerces habilités. À l'occasion d'un point presse organisé vendredi au ministère de l'Intérieur, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, a tenu à faire le point sur la disponibilité de ces masques et le coût réel qu'ils représentent pour les consommateurs.

"Cela dépendra de l'équipement qu'aura fait chacun des commerçants", a-t-elle expliqué, précisant que "cette semaine déjà, un buraliste sur deux pouvait vendre des masques". L'ensemble des magasins de grande distribution avaient, eux, des masques en quantité limitée, mais en auront davantage la semaine du 11 mai. Ceux-ci "sont en train d'arriver par avion depuis mercredi", a précisé la secrétaire d'État. Enfin, les pharmacies, elles, disposent de "petits stocks" qui vont eux aussi augmenter.

Coût raisonnable estimé en fonction du nombre de lavages

Au total, sont prévus 150 millions de masques chirurgicaux, et 50 millions de masques lavables "grand public". La moitié sera réservée aux personnels soignants. Si le prix des masques chirurgicaux est désormais plafonné à 0,95 euros, celui des masques "grand public" n'est pas encadré. Le coût raisonnable est cependant estimé en fonction du nombre de lavages, oscillant entre 0,20 et 0,30 euros par lavage.