Quelque 3,3 millions de personnes sont traitées pour un diabète en France, selon les chiffres de Santé Publique France publiés à l'occasion de la Journée mondiale du diabète, mardi. C'est 5% de la population qui est concernée. Mais tous les diabètes, ce trouble d'assimilation des sucres par l'organisme, ne se valent pas.
Plusieurs formes de diabètes. Il existe sous deux formes. Le diabète de type 1, qui apparaît le plus souvent de manière brutale chez l'enfant ou chez le jeune adulte, est caractérisé par une production insuffisante d'insuline, une hormone sécrétée par le pancréas. Il est d'origine génétique. Et le diabète de type 2 (près de 90% des cas) qui correspond à une hausse prolongée du taux de sucre dans le sang, souvent associée à l'obésité et aux modes de vie (sédentarité, alimentation...). Dans ce cas-là, il y a de l'insuline mais les cellules ne sont plus capables de l'utiliser.
Sous-diagnostiqué. Problème : ce diabète est sous-diagnostiqué. Entre 500.000 à 800.000 Français s'ignoreraient diabétiques pendant que ce taux de sucre reste élevé et fait le lit de complications comme un risque plus élevé de développer un infarctus du myocarde, des troubles oculaires, une sensibilité aux infection.
Une maladie de civilisation. Mais la recherche avance et de nouveaux traitements permettent de vivre mieux avec cette maladie. Désormais, il n'est plus nécessaire de se piquer le bout du doigt pour mesurer son taux d'insuline. Il existe des capteurs qui se mettent sous la peau pour calculer ce taux. Pour autant, rappelle le médecin Gérald Kierzek, le meilleur des traitements pour limiter le diabète de niveau 2 reste l'activité physique, un régime équilibré et la perte de poids.