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Yasmina Katou / Crédit photo : EMMANUEL DUNAND / AFP , modifié à
Souvent, les JO ont rimé avec dopage. Un judoka et une volleyeuse ont été disqualifiés pour cela ces derniers jours. Pour les contrôler, les traditionnelles prises de sang ou analyses d'urines sont réalisées. Mais pour la première fois dans l'histoire des Jeux d'été, une nouvelle technique a été déployée : le "dried blood test", soit la goutte de sang séché. 

Pour lutter contre le dopage lors des Jeux olympiques, il y avait plusieurs moyens : les prises de sang ou les analyses d'urines. Mais pour la première fois dans l'histoire des Jeux d'été, une nouvelle technique a été déployée : le "dried blood test", autrement dit le test de la "goutte de sang séché". 

Un prélèvement plus facile et aussi efficace qu'une prise de sang classique

Pour effectuer ce test antidopage, il ne suffit que d'une goutte de sang prélevée sur le bout d'un doigt, ou sur le bras d'athlète. Le sang est donc absorbé par une sorte de papier buvard et va pouvoir être ensuite analysé en laboratoire. Cette technique de "la goutte de sang séché" a plusieurs avantages : le prélèvement est plus rapide que lors d'une prise de sang classique, ce qui permet de contrôler plus d'athlètes sur un laps de temps plus court. C'est aussi moins intrusif qu'une aiguille dans le bras qui peut provoquer l'apparition d'un hématome. 

Par ailleurs, alors que les tubes de sang doivent être gardés et transportés au frais, les gouttes de sang séchées n'ont pas besoin de toute cette logistique. Cela revient donc moins cher aux organisateurs. Avec ce test, on peut détecter les mêmes substances dopantes que dans un prélèvement de sang classique, ou que dans les urines. 

Sur plus de 6.000 contrôles antidopages prévus pendant ces Jeux olympiques de Paris, 200 seront réalisés à partir de goutte de sang séché.