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Carole Ferry, édité par Pauline Rouquette
Déjà évoquée en 2012 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, la mise en place d'une cinquième branche à la Sécurité sociale est étudiée par le gouvernement actuel. Celle-ci permettrait de clarifier le financement de la dépendance des personnes âgées et handicapées et ainsi d'alléger le reste à charge de la famille. Mais une question demeure : celle de son financement.

La création d'une cinquième branche à la Sécurité sociale est de nouveau étudiée. Le gouvernement va proposer sa mise en place pour faire face aux dépenses liées à la perte d’autonomie. C'est une idée qui n'est pas nouvelle, déjà évoquée sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Mais elle revient sur la table avec le vieillissement de la population.

Alléger le reste à charge de la famille

Cette cinquième branche permettrait de clarifier le financement de la dépendance des personnes âgées et handicapées. Aujourd'hui, quatre risques sont pris en charge : la maladie, la famille, les accident de travail et la vieillesse. L'idée, avec ce cinquième risque, est d’assurer spécifiquement celui de dépendance. Apparaissant indispensable face au vieillissement de la population, cette création de branche a pour objectif d'alléger le reste à charge de la famille et d'améliorer la prise en charge dans les Ehpad.

Trouver 6 à 7 milliards d'euros

Mais comment financer ? C'est là tout le problème et la raison du renoncement de Nicolas Sarkozy en 2012. Cette fois, il est prévu qu'à partir de 2024, une infime partie de la CSG (0,15 points) soit consacrée au financement de la dépendance. Cela représente 2,3 milliards d’euros qui vont à la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades), chargée d’éponger les dettes de la Sécurité sociale. Toutefois, cela ne suffira pas. Il faudra donc trouver 6 à 7 milliards de plus, ce qui fera prochainement l’objet de discussions avec les partenaires sociaux. Un rapport doit être remis au Parlement le 30 septembre.