Le trou dans la couche d’ozone au dessus de l'Antarctique serait en train de se recomposer beaucoup plus vite que prévu, d’après une étude anglo-américaine, publiée cette semaine dans la prestigieuse revue Sciences.
6 fois la taille de la France. Les chercheurs ne s’attendaient pas à une telle conclusion : ces quinze dernières années, le trou au-dessus de la couche d’ozone a rétréci de quatre millions de km², ce qui représente un peu plus de six fois la surface de la France. Comment expliquer cette "guérison" de la couche d'ozone, selon les termes la scientifique américaine du MIT qui a dirigé l'étude ? Elle serait due en grande partie aux efforts des pays du monde entier pour ne plus utiliser certains gaz polluants, les gaz chlorés.
Un accord international. Ces gaz se trouvaient par exemple dans les climatiseurs, les réfrigérateurs, ou encore les aérosols. Principaux responsables de la fragilisation de la couche d'ozone, ils ont été progressivement interdit après la signature d’un accord par tous les pays de la planète en 1987. Et parce qu’ils sont de moins en moins présents dans l'atmosphère, le trou au-dessus de l'Antarctique se résorbe plus rapidement.
Les scientifiques sont plutôt optimistes pour la suite : selon leurs modélisations, au rythme actuel, la couche d’ozone se sera complètement reconstituée d'ici 2050.