Un quart des Français sont allergiques, et 10% d'entre eux seraient allergiques au chat. La société pharmaceutique franco-canadienne Angany a débuté un essai clinique, les premiers patients ont été recrutés au Royal Brompton Hospital de Londres. Le vaccin fonctionne de cette manière : on injecte des particules recouvertes de copie d'allergènes de chat.
"Une injection à faire une fois par an"
Le système immunitaire produit alors des anticorps qui permettent de bloquer la réaction allergique. Cette allergie aux chats est d'ailleurs due à une protéine présente dans la salive des félins et non dans les poils. Le vaccin fonctionne comme une désensibilisation express : "l'espoir du vaccin, c'est si on fait une injection à un patient, elle sera à refaire une fois par an. Ce qui est totalement différent que de prendre un produit de désensibilisation tous les jours pendant trois ans. On allège le parcours de soin du patient", explique Julien Cottet, vice-président de la société française d'allergologie.
C'est donc un vaccin thérapeutique et non pas préventif. Ce qui signifie qu'il permet de soigner les personnes déjà allergiques aux chats et non d'éviter à un enfant par exemple d'être immunisé. Si les premiers essais cliniques sont concluants à Londres, des tests pourraient démarrer en France en 2024.