Faire un plein d'essence à la betterave, ce sera bientôt possible. Le premier test de la voiture roulant avec une essence composée à 30% de betterave est prévu ce jeudi au circuit de Montlhéry, en région parisienne. Et c'est la société française Bioenergies qui travaille sur ce projet qui permettrait de lutter contre la pollution.
Moins de CO² et moins de particules fines. "Si on fait le bilan, on se retrouve avec deux à cinq fois moins de CO² produit par rapport aux essences d'origines pétrolières", avance Marc Delcourt, le directeur de Bioenergies. S'il ressemble à de l'essence classique, ce nouveau carburant permet également de "réduire les émissions des particules fines néfastes pour la santé".
Objectif : 50.000 voitures à la betterave. Dans le réservoir de la voiture, le sucre issu des betteraves, blé ou du maïs avec lequel est fabriqué le biocarburant "aide l'essence à brûler et de ce fait, diminue la quantité de particules émises au niveau du pot d'échappement", précise-t-il. Marc Delcourt espère que ce nouveau carburant sera disponible à la pompe d'ici trois ans environ. Quelque 50.000 voitures devraient en bénéficier grâce à un partenariat de Bioenergies avec une usine de sucre située en Champagne.