12.000 votives par jour... La ciergerie officielle de Notre-Dame de Paris tourne à plein régime avant l'ouverture
A moins d'une semaine de la réouverture de Notre-Dame, la ciergerie officielle tourne à plein régime pour que les fidèles puissent allumer une votive afin d'accompagner leur prière. Cette dernière se trouve à Lourdes, Europe 1 s'y est rendue.
Leur flamme vont accompagner les prières des fidèles. À moins d'une semaine de la réouverture de Notre-Dame de Paris , à Lourdes, la ciergerie locale tourne à plein régime. Et pour cause, c'est elle qui fournit les votives, ces bougies que l'on peut acheter et allumer dans les églises et cathédrales, à la "vieille dame". Alors pour que tout soit prêt à temps, ce sont pas moins de 12.000 de ces bougies à la mèche bleue et au godet de trois centimètres à l'effigie de Notre-Dame de Paris qui sont expédiées chaque jour vers la capitale.
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3,5 millions de votives à livrer en trois ans
Face à une statue de de Bernadette Soubirous, Jean-Marc, 32 ans de maison dans la ciergerie suit la production automatisée de ces votives sur le tapis roulant. "D'abord les votives arrivent vide, elles rentrent sur un rail, ensuite la paraffine coule dedans. On les laisse refroidir avant de finalement les conditionner dans des boites", explique-t-il. "On participe à la reconstruction de Notre-Dame de Paris, ça fait du travail."
Et de fait, depuis que cette ciergerie a signé un contrat avec Notre-Dame, son activité a bondi de 40%. Sur trois ans, elle doit livrer 3,5 millions de votives. Alors forcément, il va falloir s'adapter "peut-être en travaillant en deux-huit pour augmenter les cadences, pour constituer du stock, pour être tranquille", réfléchi Laurent Lacoste, le directeur de la ciergerie de Lourdes.
"C'est une mécanique de travail qu'on ne connaissait pas puisque nous, on travaille avec un secteur de l'Oise. Économiquement, ça fait énormément de bien à la structure." En conséquence, la ciergerie de Lourdes, qui emploie déjà 15 employés, vient d'en accueillir deux de plus.