Thomas Clay, doyen de la faculté de droit de Versailles, ne voit pas "comment il serait possible que [la directrice générale du FMI, Christine Lagarde] ne soit pas renvoyée devant la commission d'instruction" dans le cadre de l'affaire Tapie, a-t-il expliqué jeudi sur Europe 1. La Cour de justice de la République se réunit jeudi pour prendre sa décision. En cause : la décision de l'ex-ministre de l'Economie en 2007 de choisir une procédure d'arbitrage en faveur de Bernard Tapie.
Il a rappelé que "pas moins de six motifs" ont été relevés contre Christine Lagarde. "Si elle devait ne pas être renvoyée, ce serait à n’y plus rien comprendre, ou bien ce serait des explications qui n’auraient plus rien à voir avec le droit et peut-être davantage avec la politique", a affirmé Thomas Clay, ajoutant que "dans ce dossier on a vu beaucoup de choses qui interpellent l’entendement".