Le maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), a estimé lundi que la mesure la plus positive depuis son élection en 2001 avait été le financement de "70.000 logements sociaux", ce qui a selon lui contribué à augmenter la population parisienne. "Je pense que ce qu'il y a de plus positif à Paris, c'est qu'en deux mandats on a réussi à financer 70.000 logements sociaux", a déclaré le maire de Paris, interrogé par la radio locale France Bleu 107.1 sur son bilan, à un an des municipales de 2014.
"Ce n'est pas sans rapport avec le fait qu'il y a 118.000 Parisiens de plus depuis dix ans, surtout des jeunes, 30.000 jeunes de plus, alors que dans les décennies précédentes, quand la droite était au pouvoir, Paris perdait des centaines de milliers d'habitants et notamment de jeunes", a poursuivi M. Delanoë.
Selon une note récente de l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR) compilant des données de l'Insee, la population parisienne est passée de 2.125.246 en 1999 à 2.243.833 début 2010. De 1968 à 1999 la baisse avait été continue, Paris perdant 465.525 habitants. La hausse de la population, qui s'est accélérée depuis 2006, "s'explique avant tout par l'augmentation de l'excédent naturel", dit cette note, mais aussi par un déficit migratoire plus faible depuis quelques années (-1.427 personnes par an de 2006 à 2010 au lieu de -7.966 de 1999 à 2005).
Au chapitre de ses échecs, M. Delanoë a évoqué sa tentative avortée de réformer les rythmes scolaires... en 2003. "En 2003 j'avais tenté cette réforme des rythmes scolaires et j'avais échoué, là on la reprend, allons nous réussir? On va voir", a déclaré M. Delanoë, confronté à une fronde des enseignants du primaire contre le retour de la semaine de quatre jours et demi.