"Cocorico !", a ironisé mercredi matin sur Europe1 l'éditorialiste Daniel Cohn-Bendit en déplorant que la France persiste à tolérer un droit de correction à condition que celle-ci soit "légère" et qu'elle est "un but éducatif".
"BOUM, une gifle, c'est éducatif ?" "La gifle 'éducative', j'ai essayé de comprendre", a commencé Daniel Cohn-Bendit avant de faire mine de s'interroger : "des parents disent 'mange ta soupe', l'enfant ne veut pas manger sa soupe. BOUM, une gifle, c'est éducatif ?"
Dany veut une norme. "Personne ne dit que l'on devrait mettre au bagne les parents qui donnent une gifle ou une fessée. Simplement, il devrait y avoir une norme dans notre société : 'on ne gifle pas, on ne fesse pas les enfants'", a argumenté l'ancien soixante-huitard.
"Pourquoi les parents ont le droit et pas les enseignants ?", a-t-il insisté pour provoquer.
"Interdit d'interdire d'interdire". Pour Daniel Cohn-Bendit, la France est sur ce sujet "retro" et "ringarde". Lui qui n'a jamais pris ou donné une fessée, espère qu'un gouvernement "de droite, de gauche, d'en haut ou d'en bas" se saisira un jour de la question. N'est-il pas "interdit d'interdire" ? "Mais, il est aussi interdit d'interdire d'interdire", rétorque Daniel Cohn-Bendit qui refuse que l'on s'habitue à "humilier les enfants".
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