Manifestation anti-nucléaire à la frontière

Des Français et des Allemands se sont retrouvés pour manifester contre le nucléaire.
Les sirènes ont sifflé et les manifestants se sont allongés sur le pont qui relie la France et l’Allemagne. C’est un "die-in", un dérivé du sit-in, qui veut dénoncer les dangers mortels du nucléaire, qui a eu lieu lundi midi à Strasbourg. Débrancher les centrales Les Français arborent les drapeaux vert des écologistes, rouges des anticapitalistes. Côté allemand le jaune prévaut. Et le nombre de manifestants aussi. Conséquence, les slogans sont scandés dans la langue de Goethe : « Abschalten ! » (« Débranchez ! »), crient les manifestants. Des fleurs sotn jetés dans l'eau en mémoire des victimes du nucléaire. Pour Jean-Marie Braum, du réseau Sortir du Nucléaire, "l’arrêt définitif", de la centrale de Fessenheim, serait un premier pas qui prouverait "la volonté de notre pays de sortir du nucléaire". Hulot, invité de marque D’autres manifestations devaient avoir lieu lundi sur d’autres ponts du Rhin entre Bâle et Strasbourg. Une manifestation était également prévue à la centrale de Cattenom en Lorraine, près des frontières luxembourgeoise et allemande. Sur le Pont du Rhin, un invité de marque s’est joint au rassemblement : Nicolas Hulot. Le néo-candidat à la primaire d’Europe Ecologie-Les Verts en a profité pour éclaircir sa position sur le nucléaire , estimant au micro d’Europe 1 que la sortie du nucléaire "doit être un objectif clairement affiché". Applaudi par les anti-nucléaires, Hulot n’en a pas pour autant pris la parole, mais a écouté les différents discours avec attention. |