Bertrand Delanoë, le maire PS de Paris, a souligné mardi que la réforme des rythmes scolaires, dont il propose l’application dans sa ville dès 2013, se ferait sans augmentation d'impôt. Sur i>TELE, il a chiffré le coût de cette réforme, pour les 137.000 enfants concernés, à quelque "40 à 50 millions d'euros" en année pleine. "Le moment d’application permet d'avoir un concours de l'Etat et de la Caisse d'allocations familiales", a relevé le maire. "Je dois rajouter quelque chose, je le ferai sans priver les Parisiens de quoi que ce soit, sans toucher aux ressources humaines et sans augmenter les impôts puisque je ferai le budget pour la totalité de 2014", alors que les élections municipales auront lieu en mars.
Son successeur, quel qu'il soit, ne devrait-il pas les alourdir ? "Pas pour la réforme des rythmes scolaires", a assuré Bertrand Delanoë. Ce dernier a annoncé lundi à l'AFP que cette réforme très discutée des quatre jours et demi ouvrés pour les élèves s'appliquerait dès 2013 à Paris, car il a obtenu un accord de ses alliés verts sur ce calendrier. Dans plusieurs autres villes dont Lille ou Lyon, elle est différée à la rentrée de 2014. Le Conseil de Paris votera le 25 mars sur ce dossier.