Des agents de sécurité vont être déployés devant chaque bureau de vote niçois en renfort des policiers municipaux pour l'élection présidentielle, a annoncé mercredi la mairie, au lendemain de l'arrestation à Marseille de deux hommes soupçonnés d'avoir projeté un attentat contre la campagne présidentielle. "Afin d'assurer une sécurité la plus optimale possible, la ville de Nice va déployer des agents de sécurité privée, en renfort de la police municipale, sur l'ensemble de ses 252 bureaux de vote", a déclaré dans un communiqué Christian Estrosi, président LR de la métropole Nice Côte d'Azur et premier adjoint de la municipalité.
"Une élection à haut risque". "Avec ce qui est intervenu (mardi), nous échangeons avec les services de l'État qui sont en relation avec les renseignements et connaissent l'état de la menace", a-t-il déclaré. "Les arrestations qui ont encore eu lieu (mardi) démontrent que cette élection présidentielle est une élection à haut risque. Jamais une campagne électorale en France n'a connu de telles menaces. Dans ce contexte, rien ne doit être écarté, autant en termes de menace terroriste que de débordements d'extrémistes", a encore affirmé l'élu.
Menace terroriste : la @VilledeNice mobilisera un agent de sécurité pour chaque bureau de vote en complément des mesures de sécurité ! pic.twitter.com/QRuPRkOz52
— Christian Estrosi (@cestrosi) 19 avril 2017
Sécuriser les extérieurs des lieux de vote. "Ces bureaux de vote sont répartis sur 90 sites, majoritairement des écoles et des bâtiments communaux, que nos agents de sécurité privée connaissent bien pour être en place devant ceux-ci depuis des mois", a-t-il précisé. "Leur principale mission sera d'aider les présidents de bureaux de vote à s'assurer que les extérieurs sont sécurisés, que le plan Vigipirate est appliqué et qu'aucune personne, dont le comportement peut présenter un risque, ne puisse empêcher le déroulement serein du scrutin". Christian Estrosi a également précisé que "tous les présidents de bureaux de vote seront équipés de boutons d'alerte reliés au Centre de Supervision Urbain", où parviennent les images de vidéosurveillance de la ville.