C'est le week-end du Sidaction et de trois jours de mobilisation. On le rappelle, plus de 150.000 personnes sont porteur du virus du Sida en France, avec 6.000 nouvelles découvertes chaque année. L'an dernier, l'association avait récolté environ six millions d'euros.
Accompagner les malades. La moitié de cet argent permet de financer à la fois des actions de prévention, de distribution de préservatifs ou d’animer des ateliers dans des écoles. Mais aussi d’accompagner les malades. Par exemple, si vous donnez 20 euros, vous offrez un mois de lait maternisé à une mère séropositive, car puisqu'elle ne peut pas allaiter, il y a un risque de contamination du bébé.
Financer la recherche. Avec 50 euros, c'est un mois de repas pour un malade. Et c'est indispensable puisque, comme le dit Florence Thune, directrice du Sidaction, les personnes séropositives sont davantage en situation de précarité : "dans les années 80/90, effectivement, les personnes qui ont développé de grosses pathologies parce que les traitements ne fonctionnaient pas encore suffisamment se sont retrouvées dans de longs arrêts maladies. Elles ont eu du mal à retravailler pour des raisons de santé, mais elles ont aussi eu du mal pour des raisons de discrimination vis-à-vis de leur statut VIH".
L'autre moitié des dons va pour la recherche, pour encourager de jeunes scientifiques à découvrir comment fonctionne le virus. Enfin, le Sidaction permet d'acheter des traitements pour les malades en Afrique.