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A69 : «Pour moi, c'est une humiliation», la détresse d'un ouvrier au chômage après l’arrêt du chantier

Alexis Bourdon . 1 min

Un peu plus d'une semaine après l'arrêt du chantier de l'A69, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi pour défendre un projet "essentiel" pour la région. Parmi eux, des ouvriers du chantier qui se retrouvent sur le carreau.

Plusieurs milliers de partisans de l'autoroute A69 se sont rassemblés samedi sur son tracé aux abords de Castres pour donner de la voix et défendre un projet "essentiel" pour la région, un peu plus d'une semaine après l'arrêt du chantier décidé par la justice. Parmi eux, des usagers, des élus, mais aussi des ouvriers du chantier qui se retrouvent au chômage.

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"C'est comme si on m'avait mis un flingue sur la tête"

Ceux qui vont signer un contrat intérimaire ou un CDIC, un contrat à durée indéterminée de chantier, n'ont pas été réaffectés et se retrouvent sans travail. "Moi, je me retrouve au chômage, pour moi, c'est une humiliation ! C'est comme si on m'avait mis un flingue sur la tête, comme si on vous avait viré de chez vous !", lance ce conducteur d'engin au micro d'Europe, qui se retrouve sans rentrée d'argent depuis l'arrêt des travaux.

"J'espère vite revenir sur le chantier"

Pour d'autres, l'arrêt du chantier n'est pas synonyme de chômage technique. Ils sont plus d'un tiers en CDI ou en CDD, soit un millier d'employés à bénéficier d'une nouvelle affectation. Sauf que ce nouveau chantier peut être n'importe où et engendrer un changement de lieu de vie. C'est le cas de Benjamin qui était conducteur d'engin sur l'A69. "J'ai vite été relocalisé ailleurs pour continuer mon travail. C'est notre boulot, nous, on va là où le travail est, mais on est obligé à chaque fois de retrouver un logement, de retrouver nos marques dans le secteur et c'est assez compliqué... J'espère vite revenir sur le chantier", confie-t-il.

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De son côté, le gouvernement va demander un sursis à exécution pour permettre au chantier de l'A69 de reprendre en attendant la procédure d'appel.