Les cours sont suspendus jusqu'à lundi prochain à l'université Paul Valéry de Montpellier en raison d'un mouvement de blocage lancé par des étudiants opposés à la loi changeant les règles d'accès à l'université, ont indiqué mardi des sources concordantes.
Plus de cours jusqu'au 26 mars. "Les cours sont suspendus jusqu'à la prochaine Assemblée générale des étudiants prévue lundi 26 mars", a indiqué mardi la direction de cette université spécialisée dans les lettres, les sciences humaines et sociales, les langues et les arts, et qui accueille 20.000 étudiants.
Des désaccords sur les "modalités d'action". Le mouvement de protestation contre la nouvelle loi changeant les règles d'accès à l'université, dont la nouvelle plateforme d'inscription Parcoursup, a été lancé à la mi-février à l'université Paul Valéry de Montpellier. Mais il est marqué par des "désaccords sur les modalités d'action" au sein des étudiants, et plus particulièrement sur le blocage, décidé à nouveau en AG le 15 mars, reconnait Augustin, de Solidaires Etudiants.
"La fac est ouverte différemment : il y a un programme de cours substitutifs par des enseignants mobilisés", assure-t-il, dénonçant le "discours clivant" du président de l'université Patrick Gilli. "Nous réclamons l'abrogation de la loi et la validation automatique du semestre", a précisé le syndicaliste étudiant.
Echanges entre les syndicats et l'université. "Ne souhaitant pas durcir le conflit par des méthodes radicales telles que l'évacuation du campus et la fermeture administrative de l'université, le président et les vice-présidents dialoguent depuis le début du mouvement avec le comité de mobilisation et les organisations syndicales", a indiqué lundi soir la présidence dans un communiqué.
Des services mobilisés pour les concours et formation continue. Les services de l'université "se mobilisent" pour que soit assurés la préparation aux concours (notamment le CAPES), le maintien de cours pour les stagiaires de la formation continue afin d'assurer leur paiement et pour les étudiants internationaux, la transmission des notes et des conventions permettant aux étudiants de partir en stage, le paiement des salaires des vacataires..., ajoute-t-elle.