Le Premier ministre Édouard Philippe a jugé "inacceptables" les violences qui ont éclaté samedi sur les Champs-Élysées à l'occasion de l'acte 18 des "gilets jaunes", estimant que "ceux qui excusent ou qui encouragent" de tels actes s'en rendent "complices".
Venu apporter son soutien aux forces de l'ordre. "Ce que nous voyons aujourd'hui doit laisser à penser à tous ceux qui excusent ou qui encouragent les actes que je dénonçais, en les excusant, en les encourageant, ils s'en rendent complices", a déclaré Édouard Philippe venu apporter sur la grande avenue "son plus grand soutien" aux forces de l'ordre.
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"Encore une fois force restera à la loi". Le Premier ministre s'exprimait en bas des Champs-Elysées tandis que de nouvelles violences éclataient et que plusieurs commerces étaient incendiés, vandalisés, ou pillés, dans le haut de l'avenue touristique. Edouard Philippe a rappelé "l'objectif de totale fermeté" du gouvernement contre ceux "qui sont là pour créer le désordre". "Encore une fois force restera à la loi, c'est le sens de la démocratie et de la République", a ajouté Édouard Philippe, tout en saluant "l'exceptionnelle qualité des forces de l'ordre".
"On a arraché des collègues blessés en les tirant au sol". Il s'est entretenu avec plusieurs responsables policiers. L'un d'eux lui a raconté l'intervention sur les Champs-Elysée dans la matinée : "On s'est fait charger de partout." "Par rapport au 1er décembre?", l'interroge Edouard Philippe faisant référence cette journée qui avait connu un pic de violences. "On a ramassé pareil, on aurait pu perdre du monde", lui a répondu le policier. "On a arraché des collègues blessés en les tirant au sol", a ajouté le chef de section.
Les propos de fermeté d'Edouard Philippe font échos à ceux d'Emmanuel Macron, parti pour le week-end à la station de ski de La Mongie, qui avait déclaré le 26 février qu'il fallait "maintenant dire que lorsqu'on va dans des manifestations violentes, on est complice du pire".