L'homme soupçonné d'avoir tenté de violer puis étranglé Angélique, 13 ans, dont le corps a été retrouvé dimanche matin à Quesnoy-sur-Deûle, dans le Nord, était bien connu de la justice. L'information a été confirmée par le parquet de Lille à la mi-journée. La garde à vue du suspect, démarrée samedi, a été prolongée de 24 heures dimanche soir.
Inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles. Marié, père de famille, l'homme de 45 ans demeurait à Wambrechies, la même commune que la fillette, où elle a été vue pour la dernière fois mercredi. "Sur le casier judiciaire de l'homme mis en cause est mentionnée une condamnation datant de 1996 pour des faits commis en 1994, qualifiés de viol avec arme, attentats à la pudeur aggravés et vol avec violence", indique le parquet dans un communiqué.
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"Lorsque le fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (FIHAIS) a été créé par la loi du 9 mars 2004, cette condamnation a été reprise et a donc entraîné son inscription dans ce fichier", ajoute le texte. Cette inscription a pu aider les enquêteurs à remonter jusqu'au suspect.
Une autopsie effectuée lundi. L'individu a aussi été identifié grâce au témoignage d'un enfant, qui avait vu Angélique quitter un parc en compagnie d'un homme "qu'elle semblait connaître" vers 16h30. "De dire que c'est peut-être quelqu'un à qui on a parlé au moins une fois, ça fait encore plus peur", a réagi une amie de la famille de la fillette, interrogée par Europe 1 dimanche matin.
Le parquet indique en outre que la garde à vue du suspect se poursuit et que l'autopsie de l'enfant sera effectuée demain.