Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a affirmé mardi devant l'Assemblée nationale, que l'adolescente Mila et sa famille étaient "protégées par la police". La jeune femme de 16 ans fait l'objet de menaces de mort et de cyber-harcèlement pour avoir violemment critiqué l'islam dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, le 18 janvier dernier. Un déferlement de haine qui empêche l'adolescente d'être scolarisée. "Mila et sa famille font l'objet d'une vigilance particulière, pour les protéger, de la part de la police nationale", a précisé le ministre.
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"Depuis le 22 janvier, quand il y a eu cette haine sur les réseaux sociaux contre elle, il y a eu un contact avec la gendarmerie nationale, elle a fait l'objet d'une vigilance renforcée", a expliqué mardi soir le ministre sur BFMTV. "Ce n'est pas une sécurité permanente parce que rien n'indique qu'elle en ait besoin", a-t-il ajouté.
"Ce que je lui dois, c'est de défendre son droit qui est son droit fondamental de critiquer une religion", a déclaré Christophe Castaner qui "refuse qu'au nom de l'islamophobie, on ne puisse pas reprocher quoi que ce soit à l'islam".
Mila "ne regrette pas" ses propos
Invitée lundi soir sur le plateau de Quotidien, elle a affirmé ne pas "regretter ses propos", revendiquant le droit au blasphème. "Je m'excuse un petit peu pour les personnes que j'ai pu blesser, qui pratiquent leur religion en paix, et je n'ai jamais voulu viser des êtres humains, j'ai voulu blasphémer, j'ai voulu parler d'une religion, dire ce que j'en pensais", a-t-elle précisé.