Quelque 245 personnes ont été interpellées en France, depuis le déclenchement des violences urbaines dans les banlieues survenues après la violente interpellation du jeune Théo à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, a indiqué mardi l'entourage du ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux. Ces 245 interpellations réalisées par les forces de l'ordre depuis le début des heurts le 4 février, ont débouché sur 236 gardes à vue dont 168 sur Paris et la Petite couronne, a affirmé la même source à l'AFP.
14 incarcérations en région parisienne. Les personnes placées en garde à vue dans la zone de compétence de la préfecture de Paris (PP) l'ont été principalement pour "embuscade, violences volontaires sur personnes dépositaires de l'ordre public, dégradations volontaires ou participation à un attroupement armé", selon la source qui a fait état de 48 personnes déférées devant la justice débouchant sur 14 incarcérations ou condamnations à de la prison.
68 gardes à vue en province. Dans le reste du pays, les 71 interpellations de personnes présentées comme auteurs de violences urbaines, ont donné lieu à 68 gardes à vue dont 17 étaient toujours en cours mardi soir. Une personne a été condamnée à un an de prison ferme, sept autres ont été mises en examen et trois ont fait l'objet de convocation par officier de police judiciaire ou de compositions pénales. En dépit des appels au calme de Théo et du gouvernement, ces incidents en banlieue se répètent quotidiennement depuis l'interpellation du jeune homme à Aulnay-sous-Bois, lors d'un violent contrôle de police qui a débouché sur la mise en examen de quatre fonctionnaires dont un pour viol.