Dans un contexte international particulier et après l'assassinat par un terroriste du professeur Dominique Bernard à Arras, les autorités doivent se tenir prêtes à gérer de potentiels attaques partout sur le territoire. Exemple à Strasbourg où, ce mercredi après-midi, un exercice NOVI (nombreuses victimes) était organisé sur le campus universitaire.
Crédit photo : Mélina Facchin/Europe 1
Près de 500 policiers, militaires et pompiers mobilisés
Le scénario de l'exercice est le suivant : un homme entre dans une bibliothèque universitaire dans laquelle se trouve une centaine de figurants, ouvre le feu, abat plusieurs personnes, en blesse de nombreuses autres avant de se suicider. Rapidement, comme dans la réalité, les forces de l'ordre arrivent sur place et les pompiers prennent en charge les victimes. "C'est vraiment typiquement ce qu'on ferait en temps réel, ce n'est pas lié à l'exercice", insiste l'un d'eux présents sur place.
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Un exercice prévu depuis des mois et qu'il était impératif de maintenir pour Josiane Chevalier, préfète du Bas-Rhin. "C'est justement dans ce contexte de la vigilance attentat qu'il était important de pouvoir tester nos dispositifs et j'insiste beaucoup sur la coordination des services. C'est vraiment bien se préparer à affronter l'imprévisible", souligne-t-elle au micro d'Europe 1. Près de 500 policiers, militaires et pompiers ont participé à cet exercice. Ils vont maintenant débriefer sur ce qui a fonctionné et surtout sur ce qui reste à améliorer.