Alors que le journaliste a été suspendu mardi de la chaîne LCP et qu'une enquête pour agression sexuelle a été ouverte, Bernard-Henri Lévy s'est interrogé mercredi, sur Twitter. "Qui nous fera croire qu'Haziza est le Weinstein français ? Et comment mettre un signe égal entre ce qui lui est reproché et ce dont on accuse Ramadan ? Amitié à Frédéric Haziza", s'est fendu l'intellectuel sur le réseau social.
Qui nous fera croire qu'Haziza est le Weinstein francais ? Et comment mettre un signe égal entre ce qui lui est reproché et ce dont on accuse Ramadan? Amitié à Frederic #Haziza.
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) 22 novembre 2017
Frédéric Haziza suspendu par la chaîne LCP. Le journaliste Frédéric Haziza, présentateur vedette de la La Chaîne parlementaire est soupçonné d'agression sexuelle par la journaliste Astrid de Villaines qui l'accuse de lui avoir pincé la fesse, en 2014. Mardi, le journaliste a été suspendu par la chaîne LCP et une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris. Les Inrocks indique que Frédéric Haziza a "réitéré" ses excuses sur Twitter mardi, expliquant avoir "pris conscience de l'ambiguïté de certains gestes".
L'affaire Weinstein : "une sorte de baromètre de l'ignominie". Avec le tweet de BHL, Libération remarque que les agissements d'Harvey Weinstein seraient devenus "une sorte de baromètre de l'ignominie à l'aune duquel chaque homme accusé de harcèlement ou d'agression devait être jugé". Le quotidien note également le parallèle douteux établi par Bernard-Henri Lévy avec Tariq Ramadan, lui-même visé par deux plaintes pour viol en France.
Un tweet qui fait réagir sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, de nombreuses personnes ont réagi, accusant notamment BHL de faire fi des victimes d'agressions et de harcèlement sexuel. "Et on se demande encore pourquoi les victimes n'osent pas parler", interroge le journaliste de BuzzFeed Paul Aveline.
Et on se demande encore pourquoi les victimes n'osent pas parler. pic.twitter.com/Ag8rGD0BDZ
— Paul Aveline (@PaulAveline) 22 novembre 2017
"Bah voyons. La parole des femmes victimes d'harcèlement, de violences et d'agressions sexuelles se libère, et monsieur fait une tape dans le dos en public à son ami. À gerber", s'est indigné la directrice du Bondy Blog Nassira El Moaddem.
Bah voyons. La parole des femmes victimes d'harcèlement, de violences et d'agressions sexuelles se libère, et monsieur fait une tape dans le dos en public à son ami. À gerber. https://t.co/ZmXL4rwubd
— Nassira El Moaddem (@NassiraELM) 22 novembre 2017