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Gaza : «Les otages israéliens n'ont pas de prix [...] après c'est vrai que c'est très cher payé», lance Bernard Henri-Lévy

Ugo Pascolo - Mis à jour le

Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/Cnews/Les Echos, Bernard-Henri Lévy a assuré que la vie des otages israéliens, et la vie dans son ensemble, n'avait pas de prix. Il a toutefois pointé que remettre en échange "200 criminels, 200 terroristes, d'énormes calibres" en liberté était "extraordinairement dangereux."

C'est un "élément de base" pour Bernard-Henri Lévy. Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/Cnews/Les Echos, au lendemain de la libération de quatre nouveaux otages israéliens des griffes des terroristes du Hamas, le philosophe a rappelé que la vie des otages israéliens "n'avait pas de prix au sens propre du terme."

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Une "torture ultime"

"C'est une constante de la société israélienne, de la pensée juive. Des otages n'ont pas de prix, la vie humaine n'a pas de prix", insiste-t-il. Toutefois, ces libérations ont une contrepartie. "C'est vrai que c'est très cher payé. C'est-à-dire que remettre dans la nature 200 criminels, 200 terroristes, d'énormes calibres, c'est extraordinairement dangereux." 

Quant à la mise en scène orchestrée par le Hamas lors de la libération des quatre soldates, Bernard-Henri Lévy indique qu'elle lui a inspiré "beaucoup de dégoût", évoquant un "simulacre de victoire" et une "torture ultime". 

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