Au sein même de la droite, les dissensions sont réelles sur l'opportunité de maintenir, ou pas, les fan zones, pendant l'Euro 2016, malgré la menace terroriste élevée.
Alors que David Douillet a qualifié ces rassemblements de supporters "de complètement irresponsables", dimanche sur Europe 1, Alain Juppé, président du club des villes hôtes de l'Euro de football a, lui, exclu leur annulation. "Toutes les villes ont décidé de maintenir les fan zones, parce qu'il n'est pas question de céder à la menace" a-t-il justifié sur Europe 1.
Des mesures de sécurité jugées suffisantes. "J'ai bien conscience que ces grandes concentrations peuvent faire monter le niveau de menace, mais à la fois par la vidéo-protection, les détecteurs de métaux, le dépôt des bagages dans les consignes, la palpation systématique des visiteurs, je pense que nous avons déployé un système de sécurité maximum", a détaillé le maire de Bordeaux.
"Il n'est pas question de se laisser impressionner ou terroriser. Nous allons faire en sorte que cet événement réussisse" a donc tranché Alain Juppé pour mettre fin aux polémiques sur le sujet.