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Animaux en captivité : les cirques dénoncent une "campagne de dénigrement"

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Des associations et des ONG militent pour que les animaux sauvages soient bannis des cirques. Image d'illustration.
Des associations et des ONG militent pour que les animaux sauvages soient bannis des cirques. Image d'illustration. © BERTRAND GUAY / AFP

Visés par des ONG de défense des animaux, les cirques ont déclaré en avoir "assez des injures et des mensonges" dont ils sont l'objet.

Le Collectif des cirques, qui réunit la quasi-totalité des cirques traditionnels français, a affirmé lundi sa volonté de défendre une "profession dénigrée par des groupuscules animalistes" opposés à la présence d'animaux sauvages dans cette activité.

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"Assez des injures et des mensonges". "C'est la première fois dans l'histoire des cirques qu'ils sont tous rassemblés dans un collectif pour défendre leur profession", a indiqué Me Cyrille Emery, leur conseil, car "ils en ont assez des injures et des mensonges déversés sur eux par des gens qui n'ont jamais mis un pied dans un cirque".

Des associations comme One Voice militent pour que les animaux sauvages soient bannis des cirques, estimant que ce n'est pas leur place et qu'ils y sont maltraités . Elles font notamment pression auprès des mairies pour que des arrêtés dans ce sens soient pris. À ce jour, "une cinquantaine de communes ont pris ce type d'arrêté, donc on est loin d'une déferlante mais les professionnels s'inquiètent et surtout ne supportent pas la campagne de dénigrement dont ils font l'objet", explique Me Emery, qui combat certains de ces arrêtés en justice.

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Une rencontre avec Nicolas Hulot ? Le Collectif a demandé à rencontrer Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique, qui a créé un vif émoi parmi les professionnels circaciens début août en déclarant ne pas être "favorable à la captivité des animaux, pas favorable à l'idée que l'on fasse du spectacle avec cette activité". "Nous espérons vivement que Nicolas Hulot accepte de nous écouter", a affirmé Me Emery qui dénonce "les discours extrêmes et délirants de certaines associations".

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