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Après la condamnation de Marine Le Pen, le Rassemblement national mobilise ses troupes, à Paris comme en région

Nina Pavan (correspondante à Marseille) . 1 min

Une semaine après sa condamnation pour détournement de fonds publics dans l’affaire des assistants parlementaires européens, Marine Le Pen appelle à un grand rassemblement à Paris. Pendant ce temps, sur les marchés de province, ses militants poursuivent la campagne, entre soutien affiché et échanges tendus avec des électeurs divisés.

Une semaine après sa condamnation, Marine Le Pen a appelé à se rassembler place Vauban, dans le 7e arrondissement de Paris ce dimanche à 15 heures. Tandis que certains de ses sympathisants ont convergé vers la capitale, d'autres manifestent leur soutien autrement comme sur le marché de la Londe-les-Maures dans le Var.

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"Marion Maréchal à Matignon, Sarah Knafo à la Justice et Nadine Morano à l’Intérieur"

Tract à la main, Manon, 27 ans, sillonne les allées entre les étals et croise de nombreux sympathisants. "Vous savez, parfois, on se demande si ça vaut encore la peine de voter. Le choix du peuple n’est pas respecté", lance une passante. Un autre client y va de sa proposition : "Moi, je suggère un gouvernement : Marion Maréchal à Matignon, Sarah Knafo à la Justice et Nadine Morano à l’Intérieur."

"Elle a bien été condamnée à quatre ans de prison, non ?"

Mais les militants du RN ne convainquent pas tout le monde. "Elle a bien été condamnée à quatre ans de prison, non ? Moi, je me souviens quand elle disait 'la tête haute, les mains propres'. Des gens comme ça devraient être inéligibles à vie", interpelle un habitant. Manon tente de garder le dialogue ouvert : "Nous écoutons, nous entendons, nous voulons apporter des arguments. Mais beaucoup refusent de nous laisser la parole, de vraiment échanger."

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Pour elle, cette opération de tractage a un seul objectif : éveiller les consciences. Elle y voit une façon d’alerter les Français sur ce qu’elle considère comme une atteinte grave à l’État de droit.