Un service militaire de six mois sur la base du volontariat. C’est l'une des pistes de l’armée de Terre pour convaincre les jeunes à s’engager, alors que l’examen de la loi de programmation militaire se poursuit à l’Assemblée nationale. L’ambition du gouvernement est de doubler le nombre de réservistes et pourrait être une porte d’entrée vers l'armée.
L’option est qualifiée de "séduisante" par la hiérarchie militaire. Pendant trois à six mois, des jeunes pourraient s’engager sous les drapeaux, de préférence dans des "déserts militaires", là où des régiments ont fermé. Ils composeraient alors des "bataillons de volontaires", conçus comme une sorte de réserve de défense territoriale.
Objectif d'un réserviste pour deux militaires d'active
Leurs missions : l’aide aux populations locales, le soutien aux forces de sécurité intérieure et des missions de soutien de crises civiles. "Cela pourrait contribuer à la résilience de la nation", souligne-t-on au ministère des Armées. Mais surtout permettre de remplir l’objectif d’avoir un réserviste pour deux militaires d’active, car les ressources humaines des armées comptaient s’appuyer sur le service national universel (SNU) pour pouvoir recruter. Or le caractère obligatoire du SNU a été abandonné.
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À l’issue de ce nouveau service, ces volontaires pourraient alors intégrer des régiments de réservistes qui vont devoir être créés, avec des missions plus opérationnelles comme la protection des postes de commandement.