Des révélations sur Francis Cabrel, Djamel Debbouze ou encore la journaliste Elise Lucet, ou des secrets pour devenir riches… Vous avez peut-être vu ce type d'articles ces derniers temps sur Internet : les titres sont très accrocheurs et la source parait fiable, mais il vaut mieux ne pas cliquer. Cette campagne d’usurpation circule massivement sur les réseaux sociaux, en particulier en ce moment sur X (anciennement Twitter). Le procédé est plutôt classique mais il se renouvelle et dure depuis de longues semaines.
Une arnaque pérenne
Dans ce genre d'arnaque en ligne, tout est fait pour que les internautes soient incités à cliquer. Le chaland est appâté, mis en confiance par ce qui ressemble à un vrai site d'actualité, pour ensuite être orienté vers une soi-disant solution miracle pour investir dans les cryptomonnaies.
>> LIRE AUSSI - QR code : qu'est-ce que le «quishing», cette escroquerie 2.0 qui se répand en France ?
"On tombe sur la fausse page du média et là, on a un début d'entretien et puis au fur et à mesure que l'on descend, tout à coup la mise en page se transforme et là, on nous incite à aller cliquer sur les sites, ici de crypto-actifs, pour dire 'vous allez pouvoir gagner de l'argent, beaucoup d'argent, très facilement'", détaille Anaïs Meunier, spécialiste de la désinformation chez Own Security. Or, bien souvent, l'internaute doit partager ses coordonnées bancaires et se retrouve ainsi piégé.
"C'est vraiment très présent et si ça fonctionne c'est qu'il y a des gens qui doivent cliquer et perdre de l'argent sur ces arnaques", ajoute-t-elle. Preuve que cette arnaque, pourtant simple, est efficace : elle persiste sous différentes formes sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Pinterest, depuis bientôt 5 ans. Les experts d’Own Security rappellent qu'à l'approche des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, il est essentiel de rester vigilant face à ces modes opératoires, leur infrastructure pouvant être réutilisée à des fins de manipulation de l'information.