Catherine Griset, directrice de cabinet de Marine Le Pen, a été mise en examen mercredi pour recel d'abus de confiance dans l'enquête sur les assistants parlementaires du Front national au Parlement européen, ont indiqué des sources judiciaires.
Le garde du corps remis en liberté. Le garde du corps de la dirigeante d'extrême droite, qui avait été placé comme Catherine Griset en garde à vue mercredi dans le cadre de cette enquête, a de son côté été relâché sans qu'aucune charge soit retenue contre lui à ce stade, a-t-on précisé. Cette enquête s'est accélérée cette semaine, avec une perquisition lundi au siège du parti à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, puis ces gardes à vue.
Marine Le Pen dénonce une instrumentalisation. Marine Le Pen, qui réfute les soupçons d'emplois fictifs, dénonce une instrumentalisation de la justice destinée à déstabiliser sa campagne présidentielle. Elle affirme que Catherine Griset et Thierry Légier, son garde du corps, l'assistaient à la fois au Parlement européen et au FN. Le parquet a ouvert le 15 décembre une information judiciaire pour abus de confiance, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux et travail dissimulé.