L'émotion étreint le pays depuis l'attaque d'un supermarché de Trèbes, dans l'Aude, qui a fait quatre victimes, dont le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, qui s'était substitué à une otage. Le nom et le visage du héros sont désormais connus dans tout le pays, et des fleurs et des petits mots sont déposés devant les gendarmeries de France. "S’il est mort en héros, c’est pour la bonne cause. Ce n’est pas pour tuer et supprimer des gens. Lui, ça a été pour sauver des vies, tout le contraire de ces assassins pour qui une vie humaine ne compte pas", témoigne son oncle lundi sur Europe 1.
"Quelqu'un de courageux". L'autopsie a montré qu'Arnaud Beltrame a succombé à des blessures au cou, causées par un couteau. "Il n’est pas mort pour rien, il est mort pour la patrie, pour la Nation", veut croire l'oncle du gendarme. "On savait que c’était quelqu’un de courageux, d’héroïque, de déterminé, qui ne faisait pas les choses à moitié."
"Héros national". Il poursuit, remontant dans les souvenirs : "Je le vois encore diriger ses hommes. J’avais compris que ce n’était pas un rigolo. Sa mère est une personne de tempérament. Je pense que ça va l’aider à surmonter sa douleur parce que son fils est devenu entre guillemets un 'héros national'. Ça ne va pas effacer sa douleur mais ça va l’aider à affronter ce grand vide", espère-t-il.