La garde à vue d'un second suspect, un homme de 22 ans, destinataire d'un SMS évoquant des "armes" envoyées par le tueur de Nice quelques minutes avant l'attentat, a été prolongée mercredi matin au-delà de quatre jours, a-t-on appris de source judiciaire.
Tous en contact avec le terroriste. Cinq personnes étaient toujours entendues dans les locaux des services antiterroristes de Levallois-Perret, près de Paris. Les enquêteurs s'y intéressent parce qu'ils ont été en contact avec Mohamed Lahouaiej Bouhlel ou semblent impliqués dans la fourniture du pistolet automatique dont il s'est servi pour tirer contre des policiers depuis le camion qu'il a lancé sur la foule jeudi soir sur la Promenade des Anglais.
Une autre prolongation mardi. Mardi soir, un homme de 40 ans, arrêté vendredi et présenté comme une vielle connaissance du tueur, avait déjà vu sa garde à vue prolongée au-delà de 96 heures. De telles prolongations, qui peuvent aller jusqu'à six jours, ne peuvent être décidées qu'en matière antiterroriste notamment en cas de menace d'attentat imminent.