Sept personnes, dont trois membres de la famille de l'un des kamikazes du Bataclan, lors des attentats meurtriers du 13 novembre 2015, ont été interpellés et placées en garde à vue mardi.
Sa mère, sa soeur et sa demi-soeur arrêtées. La mère, une sœur et une demi-sœur du djihadiste Foued Mohamed-Aggad ont été interpellées dans l'est de la France dans le cadre des investigations sur les attentats du 13-Novembre, qui ont fait 130 morts à Paris et en Seine-Saint-Denis, selon ces sources. La sœur du kamikaze a ainsi été arrêtée à son domicile de Wissembourg (Bas-Rhin), selon l'une des sources. Les lieux d'interpellations de deux autres personnes n'ont en revanche pas été précisées.
"Des signes d'un islam très radical". "La personne appréhendée (à Wissenbourg), qui est la sœur (de l'un des kamikazes) qui s'est fait exploser au Bataclan, avait de longue date des signes d'un islam très radical", a indiqué à l'AFP le maire (LREM) de cette ville du nord de l'Alsace, Christian Gliech. "On n'est pas dans le développement d'un phénomène (de radicalisation) sur Wissembourg" mais "dans la fin d'un phénomène qui est né il y a quelques années", a-t-il toutefois insisté.
Quatre autres personnes ont par ailleurs été extraites de prison et placées en garde à vue pour que les enquêteurs les interrogent sur leur connaissance des projets de Foued Mohamed-Aggad, a indiqué une source proche de l'enquête, sans préciser le lieu de leur audition.
Une cellule djihadiste ayant des ramifications à travers l'Europe. Le 13 novembre 2015, trois commandos composés de neuf djihadistes ont tué 130 personnes et blessé plus de 350 autres à Paris, dans la salle de concerts du Bataclan (90 morts), aux terrasses de plusieurs bars et restaurants (39 morts) et près du Stade de France (un mort).
Les investigations ont mis au jour une cellule djihadiste ayant des ramifications à travers l'Europe, essentiellement en Belgique. Elle a aussi frappé à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles, le 22 mars 2016, faisant 32 morts. Dans l'enquête sur le 13-Novembre, une quinzaine de suspects sont déjà visés par la justice en France, où devrait se tenir le procès après le bouclage des investigations attendu d'ici à un an.