Quelque 2.625 victimes des attentats du 13 novembre 2015 ont été prises en charge par le Fonds de garantie des victimes d'actes terroristes (FGTI), a indiqué mardi l'organisme. Parmi elles, 799 proches de personnes décédées, 581 personnes blessées physiquement et 1.245 personnes blessées psychiquement.
Déjà 85 millions d'euros versés. Plus de 1.300 victimes se sont vu proposer une indemnisation définitive. La loi française exige en effet que leur état de santé soit stabilisé, c'est à dire qu'il ne soit plus susceptible de s'aggraver ni de s'améliorer, pour arrêter un montant final. Dans les cas les plus graves, cette consolidation des blessures physiques et psychiques peut prendre plusieurs années. Pour l'heure, la plupart des victimes bénéficient donc d'une prise en charge provisoire. Au total, 85 millions d'euros ont déjà été versés par le fonds, correspondant, pour l'essentiel, aux premières provisions attribuées aux victimes.
70 nouvelles victimes signalées en 2018. Pour faciliter au maximum leurs démarches, le FGTI a renforcé ses moyens humains et simplifier ses procédures. La coopération avec les associations de victimes a également été confortée. L'organisme est en effet confronté à un travail colossal depuis le 13 novembre 2015. Des milliers de victimes de 42 nationalités ont été recensées, et les demandes d'indemnisations continuent d'affluer. En 2018, près de 70 nouvelles victimes se sont ainsi signalées. Le FGTI prend en charge la totalité des victimes françaises et étrangères des attentats commis en France, ainsi que des victimes françaises d'attaques perpétrées à l'étranger.