La Première ministre Elisabeth Borne a participé lundi, à Paris et Saint-Denis, à de brèves cérémonies d'hommage aux 130 victimes tuées il y a huit ans lors des pires attaques terroristes en France, revendiquées par l'organisation Etat islamique (EI). Au côté de la maire de Paris Anne Hidalgo et de la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, la cheffe du gouvernement s'est recueillie successivement au Stade de France à Saint-Denis, devant cinq bars ou restaurants parisiens visés par les assaillants, et enfin devant la salle de concert du Bataclan - où 90 personnes ont été tuées.
Le #13Novembre2015, le terrorisme islamiste frappait la France en plein cœur.
— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) November 13, 2023
Un jour gravé dans notre mémoire, comme les visages et les noms de celles et ceux qui nous ont été arrachés par la barbarie.
Hommage aux victimes, à leurs proches, aux survivants. N’oublions jamais. pic.twitter.com/cKaUNeEcQ9
"Placée sous le signe de la sobriété, de la dignité et du recueillement", cette cérémonie s'est déroulée "sans prise de parole", a indiqué la mairie de Paris.
"Un jour gravé dans notre mémoire"
"Le #13Novembre2015, le terrorisme islamiste frappait la France en plein cœur", a commenté Elisabeth Borne sur X (ex-Twitter). "Un jour gravé dans notre mémoire, comme les visages et les noms de celles et ceux qui nous ont été arrachés par la barbarie. Hommage aux victimes, à leurs proches, aux survivants. N'oublions jamais", a-t-elle ajouté. Les attentats du 13 novembre 2015, menés par trois commandos jihadistes, ont fait 130 morts et plus de 350 blessés, à Paris dans la salle de concert du Bataclan et aux terrasses de bars et restaurants, ainsi qu'à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) près du Stade de France.
>> LIRE AUSSI - Huit ans après le 13-Novembre, les attentats ont-ils une résonance particulière au vu du contexte actuel ?
Le procès historique de ces attentats s'est achevé en juin 2022, au terme de dix mois d'audience. La cour d'assises spéciale de Paris a condamné Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos, à la perpétuité incompressible, la peine la plus lourde du code pénal. Ses 19 coaccusés (six dont cinq présumés morts étaient jugés en leur absence) ont été condamnés à des peines allant de deux ans d'emprisonnement à la perpétuité.