Face à l'inflation et la hausse des prix alimentaire, les Français trouvent des solutions. Ils ne prennent pas le chemin du supermarché pour faire leurs courses, mais celui du Secours populaire français. L'association à but non lucratif voit le nombre de personnes passant le pas de sa porte affluer dernièrement.
Une augmentation du nombre de bénéficiaires qui les inquiètent. Ce jour-là, la file d'attente s'allonge sur le trottoir. Maryline enregistre les nouveaux bénéficiaires. "Les deux derniers mois, j'ai inscrit 33 familles. Il y a une dame qui attend. Donc, normalement, je dois avoir encore trois inscriptions aujourd'hui", explique la responsable du centre.
"Il n'y a plus que le Secours populaire pour m'aider"
Mère de famille, Agathe participe à la collecte du jour. Elle balaie du regard les étagères de conserves : pour la toute première fois, cette jeune maman n'arrive plus à joindre les deux bouts. "Tout ce qui est yaourt, on va limiter. On prend les tout premiers prix en petites quantités et on va faire un repas sur deux. Aujourd'hui, il n'y a plus que le Secours populaire pour m'aider."
Thomas étudie la semaine et travaille le week-end, mais cela ne suffit pas. Chaque semaine, il vient chercher son panier. Car aujourd'hui, avec la hausse du prix de l'essence notamment, il n'a pas assez pour finir le mois. "La hausse de l'essence par exemple, c'est plus possible. J'ai un plein à faire toutes les deux semaines à 88 euros. C'est chaud dans les charges. Je fais hyper attention à ce que j'achète comme produits comme la viande et le poisson. Je reste sur des lardons et pas sur un beau steak." Tous les mois, Thomas débourse 750 euros de charges.